LUNDI 10 NOVEMBRE – Fermeture exceptionnelle des services administratifs

  • Permanence Etat Civil assurée le samedi 8 novembre de 9h à 12h
  • Permanence Police municipale assurée :
    • Samedi 8 novembre de 7h à 14h
    • Lundi 10 novembre de 7h30 à 20h

Téléphone : 06.24.61.09.22

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Culture | A la découverte du patrimoine Collois

 

Sur les traces du passé, à la découverte du patrimoine collois
En amateur d’histoire ou simple curieux, découvrez le patrimoine collois au fil d’une balade à travers les ruelles du village et de ses alentours.
Au gré de vos envies ou guidé par l’Office de Tourisme qui propose des visites commentées à thème à la découverte des édifices les plus intéressants, vous serez surprise de la richesse du patrimoine qui retrace l’histoire de la commune.

Retrouvez en images l’histoire de notre belle commune de la Colle sur Loup !

 La rose Centifolia

De par la richesse de son histoire horticolle, la Colle-sur-Loup se présentait jusqu’au milieu du XXe siècle comme le principal producteur de fleurs à parfum de la célèbre maison de parfums de Grasse. Grâce à la rose Centifolia, l’ingrédient phare de Chanel N°5, la Colle-sur-Loup était considérée comme la capitale de la rose de Mai.

Chaque année, au mois de mai, la Colle-sur-Loup célèbre la rose, le temps d’une journée fleurie et conviviale, en hommage au passé horticole du village. Ce jour-là, les rues du village fleurissent d’artisans, de rosiéristes et de pépiniéristes et les déambulations musicales, les défilés et autres ateliers créatifs autour de la rose donne le ton à la douce folie fleurie de la fête !

 

Le Château du Canadel

Surplombant le bassin de l’Escours, cette bâtisse est l’un des monuments les plus remarquables de la commune, mais également l’un des plus anciens.
Au 11ème siècle, les moines de Lérins en construisirent la chapelle qui fut complétée aux 12ème et 13ème siècles par une abbaye. L’ensemble fut racheté par Jean de Villeneuve en 1569 et resta la propriété de cette famille jusqu’à la révolution, date à laquelle les révolutionnaires l’accaparèrent avant de la mettre  en vente.
De nos jours, le château est un bâtiment privé qui comprend d’un côté des logements et de l’autre, un hôtel-restaurant de prestige dénommé “L’Abbaye”.
Il a néanmoins conservé sa tour à mâchicoulis, ainsi que son cloître et sa chapelle, tous deux inscrits depuis 1927 à l’inventaire des monuments historiques.
Situé tout en haut du chemin éponyme, le porche du Canadel constituait à l’époque l’ancienne porte cochère du château.

L’église Saint-Jacques  

L’église Saint Jacques qui  s’impose à l’entrée du village fut construite en plusieurs étapes à partir de 1580. Au commencement, il n’existait qu’une seule chapelle dénommée Chapelle Saint-Jacques, dont il ne reste aujourd’hui que la porte placée au début de la rue Foch. Elle constituait le principal édifice religieux jusqu’au 16 ème siècle, avant de s’avérer trop exigüe pour accueillir les nombreux fidèles.
On décida donc d’ériger une église dont la construction fut autorisée par le Roi Charles IX en 1572. Dans un premier temps, elle ne fut constituée que par la nef puis, par le cloche édifié en 1673. Le chœur et la sacristie furent rajoutés en 1835. Saint-Jacques Le Majeur devint patron de la paroisse et lui donna son nom. Le cimetière qui resta contigu à cette église pendant plus de trois siècles, fut déplacé à la fin du 19 ème siècle.
L’intérêt du bâtiment réside essentiellement dans sa façade de style renaissance avec ses deux pilastres et sa porte en noyer, surmontée d’un fronton triangulaire datant de 1766.

Elle comprend également :

  • une huile sur toile “La Transfiguration”
  • des vitraux représentant Saint-Jacques le Majeur, Saint-Eloi et Saint-Roch,
  • un orgue

La Chapelle du Rosaire

À l’origine, la “Chapelle du Rosaire” était située rue Clemenceau (à l’emplacement de l’actuel magasin Casino). Il ne reste aujourd’hui que la porte de la bâtisse et son linteau. Sa construction avait été demandée en 1610 par une confrérie d’hommes laïcs dévoués aux pauvres, malades et mourants : les pénitents blancs.
Elle a été vendue après la Révolution comme bien national et transformée bien plus tard en appartements. Au début du 19ème siècle, la Confrérie du Rosaire la remplaça par une nouvelle construction localisée boulevard de l’Hôpital, aujourd’hui rebaptisé rue de la Victoire. La porte en bois encadrée de pilastres en brique, s’ouvre sur la nef principale, laquelle est éclairée par deux ouvertures situées de part et d’autre sur les murs gouttereaux. D’une grande simplicité, l’intérieur est décoré de stalles, d’un retable de cinq tableaux et de quatre statues de saints.

L’ancien “Hôtel Dieu”

Dans le haut de la rue de la Victoire, se trouvent les vestiges de l’ancien “Hôtel Dieu”.
Il ne reste aujourd’hui plus que la porte de l’hôpital qui fut construit au 18ème siècle pour répondre aux besoins de la population et notamment des indigents. Pour financer le projet ordonné par l’Evêque de Vence en 1723, on dut faire appel aux dons et aux legs. Monsieur Blancard, chirurgien, fit ainsi don d’une maison et d’un lopin de terre (situé rue de la Victoire) où l’hôpital pu être créé. Marc Sue (oncle du grand père d’Eugène Sue) exerça comme l’un des premiers chirurgiens dans cet établissement qui fonctionna pendant de longues années, avant d’être transformé dans les années 1960 en école, puis en appartements.

L’ancienne prison

Au 18ème siècle, la bourgeoisie colloise qui souhaitait s’imposer face à l’administration de Saint-Paul, réussit à obtenir, sous certaines conditions, l’autorisation de posséder sa propre police locale, entraînant ainsi la création d’une prison. Celle-ci fut installée à côté de l’hôpital et servit jusqu’au début du siècle essentiellement de cellule de dégrisement. Avec l’avènement des communes et, à l’instar de l’hôpital, elle fut supprimée et transformée en logements. Seule sa porte est de nos jours encore visible dans la rue de la Victoire.

Office de Tourisme

 

10 avenue de Provence – 06480 La Colle-sur-Loup
Tél. : 04 93 32 68 36
infos@ot-lacollesurloup.com – www.lacollesurloup-tourisme.com

Horaires :
De mi-septembre à mi-juin : du lundi au samedi de 9h à 13h et de 14h à 17h.
De mi-juin à mi-septembre : 
du lundi au samedi de 9h à 13h et de 14h à 18h. 
Le dimanche de 9h à 13h et de 14h à 17h.
Fermé : 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er Janvier, 1er mai.

Découvrez d’autres bâtiments à l’extérieur du village

Chapelle Saint-Donat – 17ème siècle
Cette chapelle a été construite dans le quartier du Loup aux abords d’un chemin stratégique permettant de relier Vence à Grasse par Saint-Paul et La Colle, où l’on peut d’ailleurs encore apercevoir les vestiges d’un pont qui permettait le franchissement de la rivière. Très simple, elle ne comporte ni décoration, ni tableau.

Chapelle Notre Dame de la Consolation

L’existence de cette chapelle non loin du chemin du Pré du Bar n’est relatée qu’à travers des actes datant du 16ème siècle, parmi lesquels le mariage de François Layet. Aujourd’hui, elle peut être vue par le chemin de Saint-Etienne face à la “calade”.

Chapelle Saint Roch – 19ème siècle
Parce qu’ils venaient d’être épargnés par une épidémie, les collois décidèrent d’édifier une chapelle dédiée à Saint-Roch, saint thérapeute d’une grande charité qui avait marqué le 13ème siècle pour avoir consacré sa vie à soulager la souffrance des malades.
Financée par les deniers de la paroisse et par souscription publique, la chapelle a été bâtie à l’écart du village sur un terrain provenant d’un legs, dans un secteur alors désert : le “Chemin de Fontfouranne”. Elle est de style classique, coiffée d’un mini clocher et au décor intérieur sobre, enrichi par deux tableaux dont un signé par C. Negre.

Le Château de Montfort

Ce château, localisé dans le chemin de Montfort, a été construit en 1523 sous le règne de François 1er par son oncle, René de Savoie.
Il est composé d’un corps de bâtiment, ainsi que d’une tour. L’intérieur est remarquable, notamment son escalier inscrit à l’inventaire des monuments historiques, mais également son imposante cheminée conçue pour y faire cuire du gros gibier et des plafonds à caisson. La propriété est aujourd’hui privée.

Les puits et fontaines

En sillonnant les rues du village, les puits et fontaines parsemés ici et là attirent l’attention et rappellent qu’autrefois ces lieux de ravitaillement étaient aussi des lieux de rencontres et d’échanges. Le plus ancien situé place Saint-Giaume (aujourd’hui à l’angle de la rue Clémenceau et de la rue foch) date de 1633.
En 1677, la création de deux autres puits, l’un à côté de l’Eglise, place du Commandant Boeri, l’autre près de la porte du Canadel, rue Clémenceau, fut décidée.
La fontaine située place de Gaulle a été réalisée en 1940 sous la municipalité de Monsieur Honoré Teisseire. Elle porte la date du 28 août 1944, date à laquelle le village a été libéré.

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